
Après 21h00 ce samedi, l’organisme, victime d’une attaque informatique, a arrêté son système informatique par précaution.
Une cyberattaque a eu lieu à l’Hôpital André-Mignot du Centre Médical de Versailles. L’organisme, situé au Chesnay-Rockencourt dans les Yvelines, a été victime d’une attaque informatique après 21h00 ce samedi. Informations françaises. Le système informatique a été arrêté par précaution.
Le service des urgences est presque fermé
Une cellule de crise a été ouverte en coopération avec les autorités après qu’un crâne soit apparu du jour au lendemain sur un écran d’ordinateur.
Depuis, l’hôpital fonctionne sans équipement informatisé, nécessitant des transferts de patients, notamment les patients les plus vulnérables. Trois patients ont été transférés dans des hôpitaux d’Ile-de-France, tandis que six autres doivent suivre, a indiqué Richard Delepierre, maire de Chesnay-Roquencourt et président du conseil de surveillance du centre médical de Versailles, à BFMTV.
Certains transferts vont être effectués vers les provinces, et les établissements franciliens sont déjà débordés. Aussi, la capacité d’accueil des maternités et des maternités a diminué.
“Les services d’urgence sont quasiment fermés”, a poursuivi Richard Delepierre, et le resteront demain.
Le centre médical reportera les chirurgies non urgentes nécessitant une technologie de pointe et ne reviendra pas à la normale avant plusieurs semaines.
Patients référés par le Samu
“L’hôpital est passé en mode protection des données et fonctionne actuellement avec les précautions nécessaires”, a déclaré dimanche le ministre de la Santé François Browne, invité sur BFMTV. “L’attaque a été détectée tôt”, a-t-il dit.
“Tant que nous n’aurons pas un diagnostic plus précis, le Samu est injoignable et les patients sont orientés vers d’autres services”, a ajouté le membre du gouvernement.
Ministre sur place
“Honte aux criminels qui s’en prennent aux plus vulnérables”, a répliqué Jean-Noël Barro, délégué à la transition numérique et aux communications et ancien député de la deuxième circonscription des Ivelins.
Le ministre s’est rendu à midi et a salué la rapidité des équipes médicales.
“C’est une procédure similaire à celle de Corbeil-Essonnes”, a précisé le ministre. En effet, en août dernier, le Cent Hospitalier Sud Francilien a subi une cyberattaque majeure.
Les pirates qui ont divulgué les informations personnelles de certains patients sur le dark web ont exigé une rançon de 10 millions de dollars de l’hôpital de Corbeil-Essonnes.